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Pourquoi ça irait mieux ?

by Ben & Fist

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1.
Dis-moi comment faire pour grandir. Mon pote c’est marrant de se marrer. Tu paierais pour ma vie de branleur. 32380 dans le cœur. Tu me dis qu’il n’y a plus rien à perdre, mais je ne trouve plus mon amour propre. Je ne cherche pas un alibi à mes regrets, ni à fuir mes responsabilités. Parce-que ça nous plait. Je ne vais pas continuer à te parler de mes problèmes, alors bise ma rondelle.
2.
Il y a que je suis mieux sans toi et que je n’aime que ton silence, Que si je veux gâcher ma vie, je préfère que ce soit dans l’excès. S’il y a un synonyme de l’ennui, il sera notre relation. Il y a que tu contribues au fonctionnement de mon colon. Quand je pense gauche, tu me dis droite, Quand je parle d’espoir, tu parles de gosses, Quand je veux du sexe, tu doliprane, Puis j’oublie ma fidélité dans un mouchoir. Moi je veux juste de la cyprine et du gras. Et mon cœur s’emballe, au rythme d’un bubble butt, et tu n’es pas prête à le suivre. Et mon cœur s’emballe, au rythme d’un booty shake, et tu n’es pas prête à le suivre. Dis-moi pourquoi tenter le couple si c’est pour devenir une moitié, Dis-moi pourquoi chercher l’amour quand le cul se tarife depuis toujours. Trouves-moi cupidon que je le pende par les bourses. Fais-moi supporter tes défauts, puis détruits mon égo, Je préfère encore mourir que fêter ma lâcheté la bague au doigt. Moi je veux juste de la cyprine et du gras et que vive la cyprine et le gras.
3.
La tête dans les étoiles, les pieds dans la merde, né sous le signe de la défaite. Une vie aussi pathétique que l’érotisme de TMC, scénario déjà dépassé. Poursuivi par la haine, enculé par le destin. L’échec est ma thématique, ça devient tellement routinier, J’ai pris le chemin à sens inverse, pour enfin savoir ou j’étais, J’ai été capable de me perdre, jusqu’à en devenir névrosé, Pour éviter l’inévitable je resterai le meilleur dans le pire. Héritage familial, à se prendre le destin dans la gueule. De la débauche à la débâcle, toujours bien loin du succès. Un flirt avec la chance, avec l’aisance de Pierre Richard, Si les derniers seront les premiers, On finira champion du monde. Champion du monde !
4.
Au concours de bites, j’ai toujours fini dernier. Je ne fais pas partie de vos guerres de clochers. Si tu veux un coup de main je peux te la foutre dans ta gueule. Mets-moi moins de charley et plus de oï oï oï. Je veux écouter du black métal avec ta mère. Ho putain ouais ! Avec ta mère.
5.
Faudrait que 02:48
Faudrait que, je combatte toutes ces névroses, qui me bouffent, encore et encore. Faudrait que, j'accepte tout tes défauts, sublimer les miens, dégommer la routine. Faudrait que j’apprenne à avancer, laisser les sentiments sur le côté. Enfin arrêter de survivre, contre le meilleur et pour le pire. Faudrait que j’arrête d'encaisser, trouver de l’orgueil et de la fierté. Fumer cette salope de confiance, espérer. Donnes-moi, autre chose, qu'une épitaphe.
6.
J’aurais pu poser mes défauts, aux quatre coins d’une page blanche, Continuer d’avoir des raisons, de subsister dans le médiocre. J’aurais pu déchirer les mots histoire de tout remettre en place, Qu’on crie à l’imposture à chaque fois que je laisse une trace. Mais tout est fait, tout a déjà été dit, Il ne reste plus qu’à tourner en rond, comme un dément dans un asile. Il ne reste rien, tout est copie, mets de l’encre dans un moule, mélange : On tourne en rond. On aurait pu écrire, l’apologie de notre vie, mais on n’a rien à se dire, On n’a vraiment plus rien à se dire. Etreins mon fatalisme, jusqu’à ton dernier caprice, car on n’a rien à se dire, On n’a vraiment plus rien à se dire. Du copier-coller de nous-même, Des synonymes dans une camisole, La bave aux lèvres devant l’inédit, Les couilles dans le sable derrière l’échec.
7.
Déjà qu’on s’emmerde à survivre, on ne va pas se chercher d’autres problèmes. Un pansement sur une jambe en bois et des idées plein les poubelles. Comme des images paninis, j’ai collectionné les échecs, Je me noie toujours dans mes déboires. Comme le bip de l’éthylotest, le passé résonne dans ma tête, 10 ans dans le sang, il y a plus de marges. Un coma idyllique, une passion éthylique, J’en ai vidé toutes mes poches. Moi je veux du leste, de l’insouciance et surtout de l’immaturité, Pour toujours déchets réguliers. Heureusement qu’on n’a pas de dignité, parce qu’on serait pas mal dans la merde, Ensemble on augmentera les doses, à la santé du désespoir.
8.
J'adore boire de la bière avec mes potes. J'adore boire de la bière. J'adore boire de la bière avec mes potes. J'adore boire de la bière. Une blonde, une brune, une rousse. J'adore boire de la bière.
9.
Je me déguiserai en toi, en moi, ou nous, je ne sais pas. Tant que je me cache derrière quelque chose pour fuir ces pensées apparentes. Je construirai une image pour pénétrer toutes tes pensées. Je me mettrai en haut de l'affiche et vous ne pourrez que m'admirer. Tu vois ma belle, personne ne me connait. Tu vois mon beau, personne ne me connait. Je vois personne ne me connait. Égocentrisme exacerbé raclure de fond de bidet, Tantôt magique, tantôt tragique, tu es qu'un reflet adaptable, Je te méprise haut et fort autant que je m'accroche aux convictions, Je ne m'excuse pas de te dire ça, mais tu es qu'une merde misérable. Tu pourras dire ce que tu veux, tu ne pourras jamais être moi, Tu resteras triste et coincé, éternellement déprimé. Tu pourras faire ce que tu veux, tu ne pourras jamais être aimé, Tu resteras seul et coincé, éternellement attiré. Personne ne me connait.
10.
Ne vas pas croire que je ferme les yeux, je laisse passer tant que je peux. Il y avait du désir, de l’espoir, des sentiments, du plaisir à être vivant. Des images comme lames de rasoir, ton idéal est mon cauchemar. Il y avait du désir, de l’espoir, des sentiments, du plaisir à être vivant. Laisse-moi être loin des autres, laisse-moi faire ce que je peux, La plénitude dans un non-sens, une quelconque paix dans les maux. La vie est la pire des plaies ouvertes. Du magique au tragique, il n’y a qu’un pas, comme reculer pour mieux sauter.
11.
J'ai oublié 02:21
J'ai pour objectif, d'enfin exister, Qu'importe si le bonheur, se trouve à découvert. Je suis enchainé à de vieilles valeurs et pourtant je rêve d'un monde meilleur. Hier soir, je me suis acheté quelques points de bonheur. J'ai l'impression que j'ai une bombe dans ma poche, j'ai plus le moral, Je vais finir sur la touche, vivre avec toi, c'est comme mourir deux fois. Je m'emmerde ici, avec toi dans ma main. Je m'emmerde là-bas, je crame quelques billets. Je m'emmerde ici, je flambe tout mon loyer. Je m’emmerde là-bas, je rentrerai demain. J’ai oublié, de bien avancer. Comme un émo, sans sa mèche, je n’ai plus de moyens.
12.
J'ai tout perdu, à la longue, puisqu'il se peut qu'il n'y ai plus de sens. Un arrière-goût, des illusions, puisqu'il faut encore quelque chose. Puisqu’aujourd’hui est un putain de scénario, nous sommes de trop bons comédiens. Puisque les larmes ont le même goût que la cyprine, donne-moi une raison d'être naïf. Raconte-moi encore que tout va bien. Plus rien n'est vrai je me sens pas concerné. Donne-moi encore tes plus beaux sentiments. Et ta diplomatie tu peux te la foutre au cul. Indigné ou résigné ? Puisqu'il se peut qu'on se trompe de guerre, Nos combats sont des leurres. Puisqu'on pourra toujours sourire sur les photos, Se persuader encore que tout va pour le mieux. La solitude devient un choix, le silence, un besoin, A toujours mâcher sa colère, plus rien ne peut avoir de goût. Je trouve pas ma place, plus rien ne me fera avancer. Je trouve pas ma place, je la trouverais sûrement au bout d'une corde. Mon sourire, mon espoir, quand mes pieds balanceront dans le vide.

about

Enregistré et mixé à Treillères au Chipolata Framboise Studio par Fabien "Aimé Jacquet" Lefloch.
www.chipolata-framboise.com

Masterisé au studio 2 doigt dans la prise par Alexandre Ayrault.
www.2doigtsdanslaprise.com

Artwork au Comic Street par Simon.
www.facebook.com/comic.street.32

ASSO DISTORSION - La radio : 96.0 FM - www.assodistorsion.fr

credits

released April 17, 2015

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Ben & Fist Toulouse, France

Punk Rock déprestif.
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