1. |
Ensemble ou jamais
01:48
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Jamais deux sans trois, jamais nous sans toi. A tort ou à raison, à Namur ou à l'Isle-Bouzon mais toujours avec toi.
Puisque la fête n'était plus qu'un prétexte, puisqu'on commence à devenir obsolète, puisque grandir ne fait pas partie du plan, on remplira le néant.
Là où on va on a pas besoin de route, c'est ensemble ou jamais. Désaccorder le bénéfice du doute. Le cancer nous aura bien avant les regrets.
Dans la légèreté et la joie puisque l'on sait que rien n'est grave. On évitera de faire des choix. On naviguera de long en marge.
Là où on va on a pas besoin de route, c'est ensemble ou jamais. Désaccorder le bénéfice du doute. Le cancer nous aura bien avant les regrets.
Pour toujours on sera mieux parmi les derniers.
Du berceau au linceul, pour une nuit ou une vie, du débit de sales gueules à l'encre indélébiles.
C'est ensemble ou jamais
C'est ensemble ou jamais
C'est ensemble ou jamais
C'est ensemble ou jamais
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2. |
Pas né pour briller
01:57
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Pas besoin de faire le point, je suis perdu depuis que je suis né/. Si c'est toujours le même refrain, je serai
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3. |
Je, nous à terre
03:08
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Un peu de lucidité, un peu d'espoir.
Main dans la main on refera l'histoire.
Un peu de complicité, dans nos déboires.
Main dans la main on deviendra l'histoire.
Des nuits blanches, des genoux à terre.
La même danse, demain sera hier.
Des murmures... alimenter la fougue,
A la rupture, embrasons-nous... jusqu'à rallumer l'incendie.
Jouer juste, bousculer le maintien.
La même purge, jusqu’ici tout va bien.
Bras croisés, lâcher est une injure.
Pied au plancher, on foncera dans la mur... jusqu'à piller ses briques.
Un peu de lucidité, un peu d'espoir.
Main dans la main on refera l'histoire.
Un peu de complicité, dans nos déboires.
Main dans la main on deviendra l'histoire.
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4. |
Soleil de créteil
02:42
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Il y avait la liberté des mois de juillet,
Les premières gorgées de bières,
Les premières galoches et la folie des glandeurs,
Rien n'était grave, il y avait pas besoin de lendemain.
Le chant des sirènes résonne faux,
Aussi bien héros que zéro.
Le banc des jurés est bien triste.
Peu à peu quitte son libre-arbitre.
Il y a eu l'indécence des moi-je,
Les premiers sourires en coin.
Les premières fuites, premiers sabordages.
Il y avait plus d'éclat, il y avait plus que des censeurs,
A peine éclot, voilà qu'on nous enferme.
Le chant des sirènes résonne faux,
Aussi bien héros que zéro.
Je préfèrerais n'être personne,
Dans chaque code et dans chaque mode,
Je préfèrerais n'être personne...
Dans chaque élite, dans chaque pause.
Je préfèrerais n'être personne...
Dans chaque miroir, dans chaque discours,
Dans chaque statut, dans chaque filtre
Laissez moi n'être personne
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5. |
Pleurire
01:40
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Déjà trop loin du début de la fin, Sublime décadence.
Au bout milieu d'une rengaine sans fin, amplifier les carences.
Ça parle mais n'écoute pas, ça voit mais ferme les yeux,
Ça a des besoins aussi long que les idées sont courtes.
Si ça se donne la main c'est juste pour fermer la ronde.
Ouais.
Et tout les jours ça ressasse sur la folie du monde.
Et ça détient la vérité, indétrônable en haut de ces clochers.
Puisque c'est prêt à tout tenter.
Ça osera tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
Je pourrai tous vous tuer de chagrin, tout cramer repartir sur des bases saines.
Je pourrai tous vous tuer de chagrin, mais tout ça ça fait pleurire.
Je pourrai tous vous tuer de chagrin, tout cramer repartir sur des bases saines.
Mais tout ça, ça fait pleurire.
Sur la tombe du second degré, on rira d'être foutu.
Sur les cendres du respect, on a pleurera pour notre salut.
Ca fait pleurire, ça fait pleurire
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6. |
A
02:43
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On laissera les miracles à ceux qui ont de l'espoir,
On délaissera les excès comme nos vieilles échappatoires,
Il y avait tes yeux dans mes yeux, de l'encre pour nos histoires.
Le fond de la bouteille, Pour de nouveaux écueils.
Eviter les procès, éviter les projets,
Surtout ne penser à rien.
Ne pas prendre de risque, délaisser l'euphorie,
Demain est bien trop loin.
On a bien fait d'en rester-là quand tout avait encore du sens.
Puisque rien n'est grave, notre plus belle épitaphe.
Laissons les combats à ceux qui veulent y croire.
Le fond avant la forme, une future gueule de bois.
Eviter les procès, éviter les projets,
Surtout ne penser à rien.
Ne pas prendre de risque, délaisser l'euphorie,
Demain est bien trop loin.
On a bien fait d'en rester-là quand tout avait encore du sens.
Bien-sur qu'on aurait pu,
Mais l'éternel n'existe que dans les livres. Tourner la page, restons des
fantasmes.
Taire les on aurait du,
Car s'obstiner ne nous mènera qu'au pire. Sur nos gardes, l'amour est
fantasque.
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7. |
Du sens pour exister
01:53
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Puisque le travail n'est pas fait pour nous,
Obscures conventions, trop loin des vieux de nos ages.
De l'instabilité en guise de garde-fou,
Afters interminables, puisqu'on est que de passage.
Et c'est ce qui nous fait tenir debout,
Heureuse déraison, du feu dans un nuage.
En plus de nos amitiés, en plus de nos valeurs.
Bien plus que nos libertés, du sens pour exister.
(Auré - Enloc) De l'essentiel sous couvert de loisir,
Echec, four et ratage mais toujours victorieux.
Pour une des rares choses que l'on aura pu choisir,
De l’indicible, du partage,
Un nuage dans un feu.
En plus de nos amitiés, en plus de nos valeurs.
Bien plus que nos libertés, du sens pour exister.
Et puisque trop tard, c'est trop tard,
Ceinture noire de pépouzie malgré tout,
Des fours, des pains, des retards,
On trompera le cancer dans de nouveaux tour,
Rien d'autre qu'une bouée dans l'amer,
Rien d'autre que notre vérité,
Rien d'autre qu'un bar dans un désert,
Puisqu'on ne saura jamais l'expliquer.
Du sens pour exister.
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8. |
Débit de passion
02:18
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On s'était dit de créer le manque mais je vois bien que tu m'as oublié.
On s'était dit de favoriser l'échange, je... cette... et le match est plié.
Et on s'étonne que j'augmente les doses,
Toujours plus vite, toujours plus fort.
Et je multiplie les névroses,
Jamais de trop, plus de encore.
On s'était de jouer franc-jeu mais on dirait que tu sors d'une business school,
Et peu importe les enjeux, le bateau est ivre et le bateau coule.
Et on s'étonne que j’augmente les doses,
Toujours plus vite, toujours plus fort .
Et je multiplie les névroses,
Jamais de trop, plus de encore.
Et j'ai mis un terme à mes efforts,
Plus pas dépit, que par paresse.
Et j'ai pu accepté mon sort,
Clore les débats. Par le débit.
Clore les débats.
Et je subis de plus en plus les descentes,
Combien de fois j'ai voulu jeter l'éponge.
Et je méprise de plus en plus mes défenses,
On verra bien si rien n'est grave.
Avec des « si » j'aurais pu faire un autre carrière,
Profiter d'une défaite, faire fi d'hier.
Un bon paquet de cloque au palmarès.
Un Phoenix dans un cendar.
Enfin bref, là n'est pas le sujet et je crois bien que c'est ta tournée.
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9. |
Entre embats
03:12
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Toujours plus de questions, jamais plus de réponses.
Est ce que sombre ou est-ce juste le début de mon déclin ?
Toujours plus de doutes, jamais plus de concret.
Pourquoi ce besoin de lutter quand l'issue est déjà certaine ?
Et je passe du rire aux larmes, du pire au drame,
A croire que je suis fou.
Et je m'encrasse de mélodrames, je rend mes armes,
Et voir que je suis fou.
Où est le vrai du faux ?
Psychotrope et Gin to,
Démence ou abandon,
Quel est le désir de celui qui se passe la corde au cou ?
Au fur et à mesure, je me crée des dépendances, je deviens citoyen de
mon propre état d'urgence.
Plus besoin de combats, ils trompent juste l'ennui et puisqu'il n'y a pas de
sens, attendre juste la suite.
Et je passe du rire aux larmes, du pire au drame,
A croire que je suis fou.
Et je m'encrasse de mélodrames, je rend mes armes,
Et voir que je suis fou.
Où est le vrai du faux ?
Où est le vrai du faux ?
le vrai du faux ?
Où est le vrai du faux ?
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10. |
Et la Paz
01:31
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Beaucoup trop de limites, de barrières, de prisons.
Hors de question de fuir mais de vivre hors des raisons.
Plus d'amour, plus d'amis, plus d'attache, plus de frère.
Plus de juge, plus de drogue, de faux semblants ou de gêne.
Plus de haine, plus de tort, plus de vide, plus de cerne.
C'est enfin le premier jour de tout ce qu'il me reste.
Et plus jamais attendre, se regarder dépérir.
Tout est question de choix, le meilleur ou le pire.
Vers un nouveau départ où rien ne sera grave.
Vers la liberté et la paix.
woohoohoo
Vers la liberté et la paix.
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11. |
Ouais de rien
02:17
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Le cardio est en berne, le souffle est coupé,
Des années à courir, absent, les sentiments sevrés,
Le drapeau est bien terne, le point est de coté,
Des années à subir pour déclarer forfait.
Des essais, des envies, des échecs,
Accepter et défier son destin.
L'ironie, l'inouïe, le bénin,
Affronter et troubler son déclin.
Le corps est en péril, les poumons en carton,
Des années éthylique, à fond, à repousser la chute.
L'esprit restera puéril, encaisser la pression.
Pas besoin de faire des listes, si on a pas de but.
Des envies, des essais, des échecs,
Accepter et défier son destin.
L'ironie, l'inouïe, le bénin,
Affronter et troubler son déclin.
Wohoowoohooo
Même destin, même déclin, ouais de rien.
Wohoowoohooo
Même destin, même déclin, ouais de rien.
(Oï)
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12. |
Vide et musique
02:32
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Je préférais quand j'étais dépressif,
Au moins j'avais des choses à dire,
Je pouvais pleurer, je pouvais me plaindre.
J'avais une excuse pour ne pas venir.
Ni heureux, ni triste,
Pile au milieu, là où on ne ressent rien.
Ni orgueil, ni fuite
Pile au milieu là où on ne ressent rien.
Demande à ma thymie ce qu'elle en pense,
Désormais aux abonnées absentes,
Je loupe même mes cuites, c'est pour te dire.
Et j'ai même plus d'excuses pour ne pas venir.
Ni heureux, ni triste,
Pile au milieu, là où on ne ressent rien.
Ni orgueil, ni fuite
Pile au milieu là où on ne ressent rien.
Pile au milieu, là où je ne suis plus rien.
Pile au milieu, là où on ne ressent rien.
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13. |
Métiers d'Humain
03:14
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Plus j'avance, plus je m'efface.
Bientôt je deviendrais transparent.
Étrange et anormal,
Encaisser en serrant les dents.
La seule certitude que j'ai c'est d'en avoir aucune.
Mais loin des habitudes on renaitra de nos lacunes ?
Je rabâche que rien est grave puisque tout est grave.
Assumer ma condition,
Assurer mes convictions,
Être humain malgré tout
Entre mes contradictions,
Au delà de mes illusions,
Être humain malgré tout
Je bâtirais, sur mes ruines,
Puisque l'on est promis au pire.
Le tragique comme source,
On en rira quand on pourra.
Mais rien n'est à perdre car tout est perdu d'avance.
Quand on saura lutter, il y aura de nouveau du sens.
Et rabâcher que rien n'est grave puisque tout est grave.
Assumer ma condition,
Assurer mes convictions,
Être humain malgré tout
Entre mes contradictions,
Au delà de mes illusions,
Être humain malgré tout
Puisque personne n'a raison.
Puisque on sera jamais sûr de rien.
Puisqu'on ne fera que se répéter
Être humain malgré tout
Puisque personne n'a raison.
Puisque on sera jamais sûr de rien.
Puisqu'on ne fera que se répéter
Être humain malgré tout.
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14. |
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Ben & Fist Toulouse, France
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Allez la fête !!!
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